Avoir un chien, ce n’est pas posséder. Ce n’est pas être « propriétaire », c’est être « responsable ». Ce n’est pas être « maître », c’est être « partenaire ». Le vrai « maître », c’est le chien, pas parce qu’il nous domine, mais parce qu’il nous enseigne.
Avoir un chien, c’est exister, c’est exister pour un être qui n’a d’yeux que pour vous, qui ne vit que pour vous. Ce n’est pas prendre le mignon, la douceur et l’affection, et faire abstraction du reste. Ce n’est pas demander à un animal d’être une peluche ou un robot.
Avoir un chien, c’est accepter l’imperfection. C’est se faire à l’idée que tous les chiens ne sont pas exactement comme on les avait rêvés. C’est s’adapter à lui autant que lui fait d’efforts pour s’adapter à nous. C’est apprendre à le comprendre et même à l’anticiper. C’est lâcher son écran pour lancer une balle. C’est enlever ses chaussons et mettre ses chaussures. C’est quitter sa couette pour sortir dans le froid et sous la pluie. C’est ramasser des crottes, éponger des vomis ou d’éventuels pipis. C’est aller chez le vétérinaire de nuit, un jour férié. C’est faire face aux contrariétés, de la bêtise la plus anecdotique à la douleur la plus insurmontable. C’est dépasser les incompréhensions en se donnant les moyens de bâtir une relation forte, saine, harmonieuse et digne jusqu’au bout.
Avoir un chien, c’est avoir ce que les autres appellent des « contraintes » mais c’est être convaincu que ce que les autres appellent des « contraintes »... n’en sont pas parce que tout ce qui peut être considéré comme une contrainte est précisément ce dont le chien a besoin. Par amour, il faut répondre à ces besoins et aucune preuve d’amour sur Terre n’est une contrainte.
Texte magnifiquement écrit par Karine Bull
Avoir un chien, c’est exister, c’est exister pour un être qui n’a d’yeux que pour vous, qui ne vit que pour vous. Ce n’est pas prendre le mignon, la douceur et l’affection, et faire abstraction du reste. Ce n’est pas demander à un animal d’être une peluche ou un robot.
Avoir un chien, c’est accepter l’imperfection. C’est se faire à l’idée que tous les chiens ne sont pas exactement comme on les avait rêvés. C’est s’adapter à lui autant que lui fait d’efforts pour s’adapter à nous. C’est apprendre à le comprendre et même à l’anticiper. C’est lâcher son écran pour lancer une balle. C’est enlever ses chaussons et mettre ses chaussures. C’est quitter sa couette pour sortir dans le froid et sous la pluie. C’est ramasser des crottes, éponger des vomis ou d’éventuels pipis. C’est aller chez le vétérinaire de nuit, un jour férié. C’est faire face aux contrariétés, de la bêtise la plus anecdotique à la douleur la plus insurmontable. C’est dépasser les incompréhensions en se donnant les moyens de bâtir une relation forte, saine, harmonieuse et digne jusqu’au bout.
Avoir un chien, c’est avoir ce que les autres appellent des « contraintes » mais c’est être convaincu que ce que les autres appellent des « contraintes »... n’en sont pas parce que tout ce qui peut être considéré comme une contrainte est précisément ce dont le chien a besoin. Par amour, il faut répondre à ces besoins et aucune preuve d’amour sur Terre n’est une contrainte.
Texte magnifiquement écrit par Karine Bull